Action transversale par essence, la sous-traitance concerne tous les secteurs d’activités où, autour d’un cœur de métier principal, gravitent tâches secondaires, que les donneurs d’ordres ont tout intérêt à confier à des sous-traitants pour gagner en compétitivité.

Parmi ces secteurs d’activités nous citons de façon non exhaustive :

• les explorations et exploitations minières ;
• la production d'énergie électrique (conventionnelle et renouvelable) ;
• la production de ciments ;
• l’industries alimentaire et agro-alimentaire ;
• le service portuaire ;
• la réparation navale ;
• les NTIC et télécommunications ;
• les bâtiments, travaux publics, ouvrages d’art, ponts, échangeurs et chaussées ;
• l’eau, l’assainissement et l’environnement ;
• les hydrocarbures (explorations et exploitations pétrolières et gazières) ;
• le transport et la logistique.

Dans les nouveaux secteurs émergents (mines, pétrole et gaz), les donneurs d’ordres, principalement des concessionnaires étrangers, ont besoin d’avoir des sous-traitants locaux spécialisés et très bien formés sur les nouvelles nuances d’aciers et les autres matériaux, sur les nouveaux standards (internationaux) et sur les procédés de montage, de fabrication métallique et mécanique, de soudage, de maintenance, etc.

Une sous-traitance bien encadrée et soutenue va de pair avec un bon contenu local bien structuré.

Dans son Rapport d’audit pour la gestion 2020-2021, l’Autorité de Régulation de la Commande Publique ARCOP relate que 67 % de la Commande publique représentant un chiffre d’affaires de 852 Milliards de francs CFA ont été réalisés par des entreprises locales (nationales et sous-régionales).

Mais le revers de la médaille montre aussi que 33% (soit 420 Milliards de francs CFA) ont été réalisés par des entreprises étrangères, et ont échappé aux entreprises locales en grande partie par manque de spécialisation.

Le Programme de Développement de la Sous-traitance de Spécialité PDS2 engagé par la BNSTP-S se donne comme objectif à l’horizon 2035 de ramener, ces 33% à 10%, constituant un maintien annuel d’environ 300 Milliards de francs CFA dans l’escarcelle des entreprises locales. Et cette action va augmenter de 2% le PIB du Sénégal (base 2020). Corolairement le Fonds de Financement de la Sous-traitance de Spécialité F2S2 à mettre en place, permettra le renforcement des capacités humaines techniques et technologiques des entreprises éligibles au Programme.

• • • • • • • Une mise en relation adaptée à votre situation
• Une banque de données fiables et à jour sur les savoir-faire et les capacités existants
• Un personnel dévoué et dynamique à votre service pour la recherche de sous-traitants et de donneurs d’ordres.

Mamadou SOW